La princesse Naouf Bint Abdullah Ben Mohamed Ben Saoud avait annoncé leur libération dans un Tweet publié le 28 décembre 2017.
الفضل لله والمنّة. أعزكم الله يا الغالين على طاعته. pic.twitter.com/PuwYAeSo7s
— نوف بنت عبدالله بن محمد بن سعود (@Ksanouf) 28 декабря 2017 г.
Début novembre, le Comité suprême anti-corruption d'Arabie saoudite, dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, a ordonné l'arrestation d'une quarantaine de personnalités influentes, dont des membres de la famille royale, d'anciens ministres, des militaires et des chefs d'entreprises. Le procureur général a déjà déclaré qu'il estimait qu'au moins 100 milliards de dollars avaient disparus dans des détournements divers et variés au cours des dernières décennies.
Un autre prince, Mutaib Ben Abdullah, ancien chef de la garde nationale, a été libéré en novembre, trois semaines après son arrestation. Il s'est accordé avec les autorités sur un règlement financier de la question et aurait versé une somme dépassant le milliard de dollars, rappelle The National.
Comme le précise l'édition, se référant au procureur général, la plupart des détenus ont conclu des accords financiers pour retrouver leur liberté. Elle rappelle également que ceux qui continuent de nier les faits seraient bientôt jugés.
Toutes les personnalités arrêtées sont détenues à l'hôtel Ritz Carlton de Riyad et dans d'autres hôtels cinq étoiles de la capitale. Les autorités saoudiennes ont fait savoir que la purge visait uniquement la corruption endémique qui règne dans le pays, au moment où le royaume cherche à diversifier son économie dépendante du pétrole.