Des scientifiques de l’Université de Göteborg pensent avoir démontré l’existence d’un système d’homéostasie (capacité d’un système à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur quelles que soient les contraintes extérieures, ndlr) énergétique complémentaire de celui de la leptine qui régule la masse corporelle. Ils viennent de publier les résultats de leurs recherches dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Les pesées auxquelles les rats ont été soumis ont montré que la graisse qu’ils avaient perdue avait la même masse au gramme près que celle des capsules dont ils avaient été lestés.
Les scientifiques sont parvenus à la conclusion que l’organisme des cobayes de leur expérience était doté un système qui «enregistrait» les excédents de masse puis alertait le cerveau de la nécessité de réduire la consommation alimentaire. Ils ont émis l’hypothèse que ce processus était contrôlé par des ostéocytes, un type spécifique de cellules des tissus osseux des vertébrés, dont l’homme.