«Il y a eu des situations dans lesquelles nous et l'UE — peut-être à leur surprise — nous trouvions d'un côté et les États-Unis, de l'autre», a déclaré Vladimir Tchijov dans un entretien au quotidien Izvestia.
Tout d'abord, il s'agit, selon lui, de «notre travail conjoint afin de sauvegarder l'accord sur le nucléaire iranien et de nos efforts conjoints visant à le protéger contre les tentatives de le désavouer».
Le diplomate a également signalé que la Russie et l'UE avaient fait montre de leur approche similaire des problèmes d'actualité internationale comme le climat et les règles du commerce multilatéral dans le monde.
M. Tchijov a également attiré l'attention sur la réaction de la Russie et de l'UE à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
«L'aggravation de la situation au Proche-Orient, notamment les conséquences de la décision notoire du Président américain sur Jérusalem, en est un des plus récents exemples. Là-dessus, nous sommes d'un seul côté avec l'UE», a-t-il constaté.
Il a cependant fait état des divergences concernant le dossier syrien.
«Personne ne conteste l'importance de la lutte contre le terrorisme, et nous coopérons avec l'UE dans le domaine antiterroriste. Cependant, nos visions de la reconstruction d'après-guerre en Syrie ne coïncident pas», a souligné le diplomate.
«D'où des élucubrations fantastiques sur l'implication de la Russie dans les élections d'abord aux Pays-Bas, puis en France et en Allemagne», a dit Vladimir Tchijov.
Le diplomate a été également interrogé sur les perspectives de la levée des sanctions antirusses par l'UE.
«Je ne voudrais pas faire de prévisions ou de suppositions. C'est probable. Et l'année prochaine montrera à quel point cette probabilité est grande», a-t-il conclu.