Selon le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov, le rôle de Moscou comme médiateur dans la crise coréenne dépend de la volonté des parties concernées.
«Nous parlons de la volonté de la Russie, si nécessaire et seulement si les parties le désirent. Vous voyez, il est impossible de devenir un médiateur entre les deux parties uniquement par sa propre volonté, cela nécessite la volonté des deux parties. Puisque un échange de telles rhétoriques plutôt conflictuelles est mené précisément entre Pyongyang et Washington, en conséquence, cette volonté de la Russie est très claire afin d'ouvrir la voie à la désescalade de la tension», a déclaré M. Peskov lors d'une conférence de presse.
Une initiative de la Russie et de la Chine sur le règlement de la crise coréenne prévoit trois étapes. En premier lieu, il s'agit de la diminution de la pression militaire qui pourrait être obtenue grâce à l'abandon par la Corée du Nord de ses essais nucléaires et balistiques et, à la fois, par une baisse d'intensité et une moindre envergure des exercices militaires des États-Unis et de leurs alliés dans la région précédant leur suspension. Ensuite, le lancement de négociations directes entre Pyongyang et Washington, ainsi qu'entre Pyongyang et Séoul. Et enfin, le lancement de négociations multilatérales sur la mise en place d'un mécanisme de paix et de sécurité en Asie du Nord-Est.