«Si Macron et Merkel veulent le retour de militaires russes au JCCC, ils doivent exiger de Kiev de changer de comportement au lieu d’exhorter Moscou», a-t-il indiqué sur son compte Twitter.
Если Макрон и Меркель хотят возвращения росс. военных в СЦКК, они должны потребовать от Киева изменить поведение, а не Москву призывать.
— Алексей Пушков (@Alexey_Pushkov) 23 décembre 2017
Pour rappel, le Président français et la chancelière allemande avaient plus tôt déclaré qu’ils estimaient que les militaires russes devaient à nouveau être partie prenante du Centre conjoint de contrôle et de coordination, en réitérant leur attachement au règlement politique et diplomatique de la crise ukrainienne.
Un scénario possible
«Il s’agit de la transformation du centre en un instrument réellement opérationnel de contrôle de la situation dans le Donbass», a indiqué le parlementaire.
Et de préciser que les officiers russes devaient décider de l’activité de ce Centre au même titre que tous les autres participants. Le sénateur a estimé que la demande formulée par la France et l’Allemagne était suffisamment révélatrice.
«En Europe, on réalise que sans la Russie – un des pays garants du procès de Minsk – le règlement de la crise inter-ukrainienne est impossible», a-t-il pointé.
Pour conclure, M.Klintsevitch a expliqué que le retrait de la Russie du JCCC était lié au fait que la structure ne décidait rien et que la Russie disposait d’autre possibilités pour influencer la situation.
Cesser les provocations
«Outre les appels stériles, l’Occident devrait, apparemment, demander la mise en place réelle des engagements pris par Kiev dans le cadre des accords de Minsk», a expliqué M.Sloutski.
Le Centre conjoint de contrôle et de coordination a été créé en septembre 2014 afin de surveiller le respect du cessez-le-feu établi par le mémorandum du 19 septembre 2014. Le Centre était principalement composé de militaires russes et ukrainiens. Le 18 décembre 2017, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé la suspension de la participation de la Russie à cette structure à cause des actions de l'Ukraine, qui, selon lui, entravait l'exécution des missions des militaires russes.