Concernant la décision de Trump sur Jérusalem
«Les gens ne veulent pas rester silencieux, il y aura une rébellion, une guerre, c'est un pari, il est grand temps que Trump comprenne ce qui se passe», a déclaré Larijani en marge de la conférence consacrée à la lutte contre le terrorisme.
L'orateur a souligné que les États-Unis essayaient de diviser la région du Moyen-Orient. Il a également réfuté les remarques américaines selon lesquelles Washington avait vaincu le terrorisme en Syrie.
«C'est vous [les États-Unis, ndlr] qui l'avez créé [le terrorisme, ndlr]», a ajouté Larijani.
Le 6 décembre, Trump a annoncé sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et a chargé le département d'État de déplacer l'ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. La décision a provoqué d'importantes critiques à travers le monde.
À propos des pourparlers de Genève
Téhéran ne s'attend pas à une percée dans le règlement du conflit syrien conformément aux pourparlers de Genève, et considère le processus d'Astana comme le plus prometteur, a déclaré Ali Larijani.
«Je pense qu'il n'y aura pas de miracle dans les pourparlers de Genève: le processus de Genève ne fait que ralentir le règlement politique, le processus d'Astana est au contraire un terrain fertile pour la conclusion», a-t-il lancé.
Le législateur a également noté que la présence des États-Unis dans le nord de la Syrie n'aurait que des conséquences destructrices.
La Syrie est plongée dans une guerre civile depuis 2011, les forces gouvernementales combattent de nombreuses factions de l'opposition et groupes terroristes. La résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée en décembre 2015 exhorte les États membres du Conseil de sécurité à soutenir les efforts visant à instaurer un cessez-le-feu et à lancer des pourparlers entre le gouvernement syrien et l'opposition.
Le huitième round des pourparlers de Genève a eu lieu du 28 novembre au 14 décembre. C'était le plus long depuis le début des pourparlers, mais il n'a pas apporté de percée. Au cours des négociations, la délégation de Damas est retournée en Syrie pour plusieurs jours après avoir refusé de participer à l'appel de l'opposition au départ du Président Bachar el-Assad.