De plus en plus de pays sont en train de reconsidérer leur position «inconciliable» à l'égard des autorités de Damas, affirme à Sputnik Alexandre Lavrentiev, envoyé spécial du Président russe pour la Syrie et chef de la délégation russe aux négociations d'Astana. Le responsable russe cite notamment l'Arabie saoudite et livre son propre témoignage.
«Lorsque sur l'ordre du Président, j'ai assisté à la réunion (de l'opposition, ndlr) de Riyad-2, ils cherchaient sincèrement à ramener à la raison l'opposition et à les convaincre de ne pas inclure des passages aussi offensifs à l'égard du gouvernement actuel», explique-t-il.
Selon M. Lavrentiev, Riyad était opposé à ce que cette clause apparaisse dans la déclaration commune de l'opposition.
Et de conclure: «Nous avons encore un lourd travail à faire. Même si on a mis fin à Daech, le travail envisagé sur le plan politique est très lourd et il ne fait que commencer. Combien de temps faudra-t-il pour y arriver, personne ne le sait».