«Les États-Unis sont en situation d'isolement au sujet du Proche-Orient. Le processus pacifique non productif y a joué un rôle», a indiqué à Sputnik Charles W. Freeman, tout en soulignant que la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'État d'Israël avait été un point culminant dans «la longue histoire de la politique américaine pro-israélienne».
«Le vote à l'Onu constitue un rappel qu'il existe la communauté internationale et que c'est elle — et non pas les États-Unis — qui établit des lois internationales», a-t-il conclu.
Le 6 décembre dernier, le Président Donald Trump avait annoncé que les États-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d'Israël et que l'ambassade américaine y serait transférée. L'initiative a provoqué la colère du monde arabe et des émeutes dans les territoires palestiniens.
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a espéré que l'administration américaine prendrait en considération le résultat de ce vote et reviendrait sur sa «déplorable décision». Hélas, constatent les observateurs, tel n'est toujours pas le cas, bien que les États-Unis se trouvent en quelque sorte sur la sellette, leur choix étant condamné par une large majorité des membres de la communauté internationale.