Les presque cinq années passées en Russie lui ont laissé de «très agréables souvenirs» d'un beau pays et de gens chaleureux, a déclaré à Sputnik Facundo Piriz, qui poursuit actuellement sa carrière de footballeur en France.
«À l'époque, je pouvais partir pour l'Italie ou le Brésil, mais j'ai refusé, préférant jouer pour Nacional [l'un des meilleurs clubs uruguayens, ndlr]. Je n'ai jamais pensé qu'il m'arriverait un jour de me produire en Russie», a raconté l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que c'était Stanislav Tchertchessov, actuel entraîneur de la sélection russe, qui l'avait remarqué.
«Il m'a choisi en regardant les vidéos de mon jeu sur Internet. Il a cru en moi et m'a amené en Russie», se souvient le footballeur.
Parmi les difficultés à ses débuts dans la capitale de la Tchétchénie, il a cité la barrière de la langue et le caractère «très exigent» de M.Tchertchessov, possédant toutefois d'excellentes qualités humaines.
«C'est un homme qui défend toujours ses joueurs et ce, même s'il risque pour cela d'avoir des ennuis avec ses supérieurs», a souligné l'Uruguayen.
Il a dit avoir beaucoup aimé la ville de Grozny et avoir été conquis par les splendeurs de Moscou.
«Cette immense ville m'a beaucoup plu. En hiver, la température y baisse souvent jusqu'à moins 20. Je suis également allé aux très belles plages de Sotchi et à Saint-Pétersbourg, endroit inoubliable», a poursuivi M.Piriz.
Il a particulièrement retenu la bonne organisation des compétitions en Russie, ainsi que l'ordre et la propreté.
«Poutine fera tout pour que ce Mondial soit excellent, parce que ce sera une possibilité pour montrer tout son pays. Espérons que tout sera ainsi», a conclu le footballeur.
Le Mondial se déroulera du 14 juin au 15 juillet dans 11 villes: Moscou, Kaliningrad, Saint-Pétersbourg, Volgograd, Kazan, Nijni Novgorod, Samara, Saransk, Rostov-sur-le-Don, Sotchi et Ekaterinbourg. Le match d'ouverture et la finale se tiendront au stade de Loujniki à Moscou.