Depuis déjà deux semaines la ville syrienne d'Alep fête le premier anniversaire de la libération du terrorisme. Ses habitants font part à Sputnik des changements que leur ville a connus après avoir survécu au joug terroriste.
«Pendant cette année tout a beaucoup changé. Nous avons traversé cinq années d'horreur. Le changement constant de pouvoir, l'apparition de nouveaux noms de groupes terroristes qui repoussaient l'armée et se battaient entre eux», a déclaré à Sputnik le politologue syrien Kemal Jafa.
Et de poursuivre:
«On peut facilement appeler Alep "le deuxième Stalingrad". Ensuite, une offensive épouvantable. Pendant deux ans, les habitants d'Alep n'ont mangé que du blé et bu que de l'eau.»
Aujourd'hui, les systèmes de distribution d'eau, d'électricité et toutes les autres infrastructures sont enfin rétablis à Alep, poursuit le politologue syrien. D'après lui, Alep est hors de danger et les terroristes n'attaqueront plus la ville, parce que la Turquie ne le permettra pas.
Le politologue a rappelé que les villes de Foua et de Kefraya dans la province d'Idlib sont assiégées depuis déjà mille jours. 8.000 habitants sont privés des produits de base. Les terroristes d'Al-Nosra non seulement ne laissent pas passer les convois humanitaires, mais mitraillent aussi les parachutages par lesquels le gouvernement syrien largue les produits alimentaires aux habitants assiégés. L'hôpital local est fermé, il n'y a plus de carburant, mais les gens ne se rendent pas. Leur résistance restera inscrite dans l'histoire, conclut Kemal Jafa.