Assad: les mains de la France «sont trempées dans le sang syrien»

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Les tentatives de la France et d’autres pays occidentaux de présenter Damas comme responsable de l’absence de progrès aux négociations de Genève sur la crise syrienne s’expliquent par le fait qu’ils apportent eux-mêmes une assistance aux terroristes.

La France et d’autres pays qui affirment que le récent volet des négociations de Genève sur la Syrie a échoué en raison de la position de Damas, n’ont pas le droit de critiquer la Syrie après avoir soutenu eux-mêmes le terrorisme, a déclaré lundi le Président syrien Bachar al-Assad.

«Quant à la France, il est de notoriété qu’elle a été en tête des pays qui ont appuyé les terroristes en Syrie. Ses mains sont trempées dans le sang syrien. Elle n’a pas le droit de jouer le rôle de critique lors des conférences prétendument organisées au nom de la paix. Celui qui a soutenu le terrorisme, n’a pas le droit de discuter de la paix. Leurs déclarations n’ont aucune importance pour nous. Elle sont creuses», a indiqué M.Assad devant les journalistes à Damas.

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Le 8e volet des négociations inter-syriennes a pris fin jeudi dernier à Genève. Contre toute attente, il n’a pas donné de résultats tangibles, les délégations de Damas et de l’opposition unifiée syrienne n’ont pas entamé de négociations directes.

Le ministère français des Affaires étrangères et l’envoyé spécial de l’Onu pour la Syrie Staffan de Mistura ont estimé que Damas était responsable de l’absence de progrès.

«Il est normal qu’ils aient déclaré cela, parce qu’ils ne peuvent pas accuser les groupes qui défendent leurs intérêts. Les déclarations faites par la France et d’autres pays occidentaux confirment que ces groupes agissent pour leur compte au lieu d’œuvrer pour le bien de leur pays natal, la Syrie», a ajouté M.Assad.

Lors des négociations de Genève, les représentants du gouvernement syrien ont qualifié d’inacceptable l’exigence de l’opposition qui insistait sur le départ du Président al-Assad. Mais l’opposition a maintenu cette exigence. L’envoyé spécial de l’Onu pour la Syrie Staffan de Mistura a estimé qu’une «chance en or» a été ratée lors du 8e volet de Genève.

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