En outre, ce centre aurait été chargé, entre autres, de surveiller depuis la Finlande les Forces armées russes déployées dans l'ancien district militaire de Leningrad, en Russie. D'après le journal Helsingin Sanomat, il aurait ainsi été chargé d'élaborer un plan de renseignement militaire concernant les projets de la Russie, sa défense anti-aérienne, ses moyens de communications, ses radars et ses systèmes de télémétrie.
«En pratique, cette structure enregistre, analyse et catégorise le rayonnement électromagnétique provenant des forces armées russes. C'est la façon dont cette structure prend un cliché électronique afin d'évaluer les effectifs militaires […] sur le territoire russe», lit-on dans cet article.
Cette fuite a fait l'effet d'une bombe au plus haut niveau, étant même commentée par le Président du pays, Sauli Niinisto, et le ministre de la Défense, Jussi Niinisto, qui ont exhorté la police d'ouvrir une enquête afin d'établir comment les journalistes ont eu accès à cette information qui représente «un risque pour la sécurité de la République».
La police nationale a répondu qu'elle enquêterait sur l'obtention de données secrètes par les journalistes.