«Le parlement britannique est vexé que Twitter n'ait pas confirmé l'ingérence russe dans le Brexit et a demandé à Twitter d'enquêter avec plus de rigueur», a déclaré Margarita Simonian, rédactrice en chef de Sputnik et de RT, en guise de réponse aux allégations de Damian Collins sur la récente enquête menée par le réseau social visant à déterminer le rôle du Kremlin dans le Brexit.
Ces derniers mois, la commission a sollicité Facebook et Twitter en leur demandant de lui fournir des éléments sur d'éventuelles «ingérences» russes, à la suite notamment des révélations liées à l'Internet Research Agency.
Dans une lettre adressée à la commission électorale britannique, Facebook affirme n'avoir trouvé que trois publicités financées par cette société et ayant touché une audience britannique, pour une valeur légèrement inférieure à un dollar.
Facebook, qui assure avoir enquêté «très sérieusement», ajoute que ces messages avaient trait à l'immigration, et non au référendum sur l'UE. Insuffisant toutefois pour le président de la DCMS, Damian Collins.
«Il semblerait qu'aucun travail n'ait été fait par Facebook pour rechercher d'autres faux comptes et pages qui pourraient être liés à des agences soutenues par la Russie et qui étaient actifs lors du référendum sur l'UE, comme je l'ai demandé», a-t-il déclaré. «J'ai rencontré des employés de Facebook (mercredi) et je leur ai demandé de nouveau une réponse complète», a-t-il dit.