Le chef de l'État russe s'est rappelé une blague selon laquelle «ceux qui ne veulent pas nourrir leur propre armée seront obligés de nourrir celle des autres».
«C'est une très vieille blague, il y en a celles de plus modernes», a indiqué Vladimir Poutine. Interrogé au sujet de l'accroissement des dépenses militaires, le Président a raconté l'histoire d'un garçon, fils d'un officier, qui a changé le poignard de son père contre une montre.
«Un fils arrive chez son père, un ancien officier, et ce dernier lui demande: "Il y avait un poignard quelque part ici, où est-il passé?" — "Ne te fâche pas, je l'ai échangé contre la montre d'un garçon d'une maison voisine." — "Montre-moi la montre. En effet, elle est superbe. Et si des voyous viennent demain chez nous, s'ils me tuent, avec ta mère, tes frères, et violent ta sœur, que leur diras-tu? Bonjour, il est 12h30 heure de Moscou?"
Nous, on ne veut pas de cette tournure des événements, pas vrai?», a demandé le Président.
Concernant les dépenses militaires russes, le Président a souligné qu'elles étaient équilibrées, afin d'assurer la sécurité du pays et de ne pas porter préjudice à l'économie du pays.
«Nos dépenses militaires sont chiffrées à près de 46 milliards de dollars, alors que les États-Unis prévoient de dépenser pour les mêmes fins en 2018 près de 700 milliards de dollars», a souligné le Président.
Selon lui, les dépenses militaires des Etats-Unis étaient 15 fois supérieures à celles de la Russie.