Seul sur le plateau devant 1.640 journalistes, Vladimir Poutine passera ce jeudi 14 décembre son 13e grand oral télévisé. Un exercice auquel il est certes déjà habitué, mais qui réserve à chaque fois un élément d'intrigue, compte tenu de la diversité des questions posées au chef de l'État.
Pourquoi cette conférence de presse ne sera-t-elle pas comme les autres?
Comment se déroule la conférence?
Organisée entre 2001 et 2007 au Kremlin, la traditionnelle session de questions-réponses a été transférée en 2008 au Centre de commerce international de Moscou, plus vaste et spacieux que les locaux de la résidence présidentielle. La conférence tombe d'ailleurs toujours un jeudi, à une exception près: l'année dernière, Vladimir Poutine a décalé son grand oral d'un jour en raison des obsèques de l'ambassadeur russe en Turquie, Andrei Karlov, tué quelques jours plus tôt à Ankara.
Combien de journalistes pourront-ils poser leurs questions au Président?
Avec 1.640 journalistes accrédités pour la conférence, l'événement a battu tous les records en termes de participation. Initié en 2001 par Vladimir Poutine lui-même, le premier grand oral télévisé n'avait attiré à l'époque que 500 représentants de la presse. Depuis, leur nombre n'a cessé d'augmenter.
Selon les évaluations faites cette année par les journalistes, la probabilité de s'adresser au Président tourne autour de 1:30. Notons qu'en 2016, ils étaient 48 à avoir interrogé le chef de l'État.
La 13e conférence sera-t-elle la plus longue?
De quoi parlera Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse?
L'expérience passée permet de supposer qu'une place importante sera accordée à la Syrie ainsi qu'aux efforts déployés par la Russie pour contribuer au règlement du conflit. D'autres questions attendues touchent les relations entre la Russie et les États-Unis sous Donald Trump ainsi que la décision de ce dernier de reconnaître la souveraineté israélienne sur Jérusalem. La campagne présidentielle russe sera certainement un incontournable.