Les détenus de la prison américaine de Guantánamo subissent toujours des actes de torture, a déclaré le rapporteur spécial des Nations unies Nils Melzer.
M. Melzer a rappelé que Barak Obama avait interdit les «interrogatoires poussés» en janvier 2009.
«À ce jour cependant, les auteurs et les politiques responsables de ces abus horribles n'ont pas été traduits devant la justice, et les victimes n'ont ni reçu de compensations ni été réhabilitées», affirme le rapporteur spécial de l'Onu.
La prison américaine de Guantánamo est un camp spécial situé sur la base navale louée par les États-Unis à Cuba, où sont détenues des individus décrits comme des «combattants illégaux», y compris ceux qui sont soupçonnés de terrorisme. Au début de son premier mandat présidentiel, le 21 janvier 2009, Barak Obama a signé une directive selon laquelle la prison devait être fermée au terme d'une année. Pourtant, Guantánamo est toujours ouvert. Donald Trump a, quant à lui, plusieurs fois signalé qu'il ne soutenait pas l'idée de fermer la prison de Guantanamo, car, selon lui, le transfert des détenus menacerait la sécurité de son pays.