Cela signifie que l'un des membres de l'Union européenne, malheureusement celui qui est économiquement le plus fort, veut imposer sa volonté à l'ensemble de l'Europe, a déclaré Premysl Votava à Sputnik.
«Je pense que c'est une tentative de punir les pays pour leur position différente sur les quotas, notamment les pays d'Europe de l'Est. M.Schulz veut sans doute instaurer le diktat de l'Allemagne en Europe», a supposé l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter qu'il s'agissait bel et bien d'une ingérence dans les affaires souveraines des pays.
«On nous envoie des milliers de migrants invités en Europe par Mme Merkel, alors que nous devrons ensuite admirer ceux que nous ne voulons même pas voir. […] Malheureusement, certains de nos politiciens sont trop affables avec l'Allemagne et la France et en général avec les États plus puissants, ce qui se trouve évidemment en contradiction flagrante avec les intérêts de la République tchèque», a constaté avec amertume l'homme politique.
Le Président tchèque Milos Zeman a notamment déclaré en septembre 2016 que «l'Europe n'avait pas besoin d'immigrés». Selon lui, seulement 37% des migrants arrivant en Europe ont reçu une éducation primaire de base, alors que le reste est constitué de personnes illettrées.
«Comme l'économie de l'UE se base sur des connaissances et sur un travail qualifié, l'Union n'a pas besoin de ces gens», avait-il expliqué à l'époque.