«L'armée syrienne est désormais capable de venir au bout des restes insignifiants des terroristes qui se cachent toujours (…). Dans le même temps, le retrait des troupes russes est un signal pour les autres pays alliés qu'il est possible d'envisager le retrait de leurs contingents militaires», a indiqué le journaliste.
Il a rappelé que certaines régions syriennes avaient été «illégalement occupées» par les États-Unis qui y avaient déployé leurs bases militaires. «Rien qu'à Raqqa se trouvent plus de deux mille militaires américains!», s'indigne l'interlocuteur de l'agence.
«Nous sommes unis dans notre position selon laquelle les Américains doivent quitter la Syrie immédiatement, car leur présence dans ce pays suscite de sérieuses préoccupations», a poursuivi M.Hanizadeh.
«C'est pourquoi le gouvernement syrien insiste pour ce qu'une partie des forces de ses fidèles alliés reste déployée dans le pays», affirme-t-il tout en constatant que la Syrie était entrée dans la phase «de stabilisation et d'apaisement».
Le lundi 11 décembre, Moscou a annoncé le retrait de la majeure partie de son contingent militaire encore stationné en République arabe syrienne. Auparavant, l'état-major interarmées russe avait indiqué que l'ensemble des territoires syriens était libéré des terroristes.
Le chef du Kremlin Vladimir Poutine, en visite sur la base aérienne de Hmeimim en Syrie, a cependant promis que les forces russes porteraient des «frappes inédites» contre les terroristes s'ils reprenaient leurs activités dans le pays.