Comme l'a indiqué le chef d'état-major interarmées de la Corée du Sud, au cours de ces nouvelles manœuvres centrées sur le repérage de missiles, l'échange d'informations entre les navires militaires de trois pays dans des conditions de tirs de missiles balistiques nord-coréens sera étudié à l'aide de la simulation automatisée.
«Pendant l'exercice, des bâtiments de guerre Aegis de chaque pays vont simuler la détection et la traque d'éventuels missiles balistiques nord-coréens, et partager les information», lit-on dans un communiqué.
De son côté, la Force maritime d'auto-défense japonaise a précisé que «du fait de l'aggravation de la situation, l'organisation de manœuvres sur l'échange d'informations avec les militaires américains et sud-coréens portant sur les missiles balistiques nord-coréens vise à augmenter le potentiel stratégique des forces navales d'autodéfense du Japon ainsi qu'à renforcer les relations entre le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud».
Ces manœuvres, les sixièmes du genre depuis juin 2016, se tiennent au large de la péninsule coréenne et du Japon, selon le ministère sud-coréen de la Défense. Des destroyers américain USS Stethem (DDG-63), sud-coréen Ryu Seong-yong (DDG-993) et japonais Takao y prendront part.
Moins d'une semaine après ce nouvel essai, la Corée du Sud et les États-Unis ont lancé lundi de vastes exercices militaires aériens, dans le cadre de leurs manœuvres annuelles «Vigilant Ace».
Le représentant du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a commenté les exercices militaires conjoints américano-sud-coréens Vigilant Ace. Selon lui, les exercices militaires conjoints, organisés par Washington et Séoul démontrent que les États-Unis sont un «démon nucléaire» qui, par leur politique, frappent «dans un tambour de guerre nucléaire».