Pour les ministres arabes, les États-Unis se sont «retirés comme parrains et intermédiaires du processus de paix» entre l'État hébreu et les Palestiniens. La décision américaine risque de plonger le Proche-Orient dans «davantage de violence et de chaos», indique la Ligue dans sa résolution.
Selon l'organisation, l'initiative de Donald Trump constitue une «violation dangereuse» du droit international, et elle est ainsi «nulle et non avenue». Les États arabes invitent également la communauté internationale à reconnaître un État palestinien «avec Jérusalem-Est comme capitale».
Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a fait savoir que Washington ne déménagerait «probablement» pas son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem avant au moins deux ans.
Le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a pour sa part décidé samedi de ne pas recevoir en décembre le vice-Président américain Mike Pence en signe de protestation contre la décision des États-Unis.