Des actions du gouvernement japonais ainsi que le projet de budget de défense du pays pour l'année 2018 vont à l'encontre de la Constitution pacifique du Japon qui prévoit seulement la possibilité de mesures défensives et n'autorise pas les frappes contre des cibles à l'extérieur du pays, écrit le quotidien sud-coréen Herald Gyeongju.
Ainsi, le Japon envisage l'achat de missiles à longue portée JASSM-ER et LRASM ce qui lui permettra, si nécessaire, de cibler la Corée du Nord sans s'approcher de ses frontières, indique l'auteur de l'article.
Selon l'édition, le Japon a mené des exercices dans la préfecture de Nagasaki pour s'entraîner à effectuer des frappes sur le territoire nord-coréen. De plus, à partir de l'année prochaine, les autorités japonaises envisagent d'organiser des manœuvres d'évacuation dans les grandes villes, y compris Tokyo, dans l'éventualité d'une attaque de Pyongyang.
Pour l'auteur de l'article, de telles actions attestent de l'intention du Japon de délibérément exagérer la menace nord-coréenne et d'attiser la crise autour de la péninsule. Du point de vue de Séoul, le but du gouvernement japonais est de faire croire au peuple à la nécessite du renforcement du potentiel militaire du pays et de la lève des restrictions que les gagnants de la Seconde Guerre mondiale lui ont imposées.