Dans la République démocratique du Congo, un «grand nombre» de casques bleus ont trouvé la mort et de nombreux autres ont été blessés dans une attaque survenue jeudi soir, a affirmé Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies aux Opérations de maintien de la paix. Sur sa page Twitter, M.Lacroix s'est dit choqué et a fait part de sa compassion pour les familles endeuillées et pour ses collègues de la Monusco (mission de maintien de la paix au Congo).
Choqué par l’attaque odieuse contre @MONUSCO dans le #NordKivu #RDC hier soir, avec un grand nombre de Casques bleus @ONU tués & blessés. Nos pensées et prières vont aux familles et collègues @MONUSCO. Des renforts sont sur place &
— Jean-Pierre Lacroix (@Lacroix_UN) 8 декабря 2017 г.
évacuations médicales par la Mission en cours pic.twitter.com/CbWZl2dNLI
L'attaque a eu lieu au Nord-Kivu, province de l'est du pays située à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. De hauts responsables de l'Onu, cités par Reuters et souhaitant garder l'anonymat, ont fait état d'au moins 14 morts et de plus d'une quarantaine de blessés. Les victimes appartenaient au contingent tanzanien, ont précisé vendredi à l'agence un autre haut responsable de l'Onu et un membre d'un groupe de militants congolais.
Par la suite, la Monusco a déclaré que, selon son propre bilan, 14 casques bleus et cinq militaires congolais, avaient été tués et que 53 autres casques bleus avaient été blessés.
Communiqué de presse: Nord Kivu – Attaque contre les troupes de la #MONUSCO à Semuliki, au moins 14 #casques bleus et 5 soldats des #FARDC tués https://t.co/5WD5mpWLS0 pic.twitter.com/f6jHB39E8t
— MONUSCO (@MONUSCO) 8 декабря 2017 г.
Début octobre, la base militaire de l'Onu de Mamundioma, également située dans l'est du Congo, avait été prise pour cible. Un casque bleu y avait été tué et 12 autres blessés.