Des études scientifiques ont déjà prouvé que chez certains sujets jeunes la pratique des jeux vidéo permettait d’augmenter la quantité de matière grise dans l’hippocampe (une partie du système limbique du cerveau).
Les scientifiques ont mesuré la quantité de matière grise dans plusieurs zones du cerveau: l’hippocampe qui est, en autres, impliqué dans la transformation de la mémoire à court-terme en mémoire long-terme; le cortex préfrontal dorso-latéral où sont formées les décisions et la planification des actions; le cervelet qui joue un rôle dans la coordination des mouvements et de l’équilibre.
Chez les sujets qui ont appris à jouer du piano, la quantité de matière grise dans le cortex dorso-latéral a augmenté. Chez les cobayes des deux premiers groupes, elle s’est notamment accrue dans le cervelet. La quantité de matière grise des sujets du groupe de contrôle a diminué dans ces deux zones du cerveau.
Les chercheurs sont parvenus à la conclusion que, grâce aux jeux vidéo, l’hippocampe crée une carte cognitive de la réalité virtuelle. Cela aide à diminuer le risque d’atrophie de la matière grise, dont souffrent souvent les personnes âgées et qui est responsable de maladies neurologiques comme celle d’Alzheimer.