Deux jours après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël en dépit des multiples mises en gardes internationales, le Président américain s'est comparé sur Twitter aux précédents occupants de la Maison-Blanche, se félicitant de rester fidèle à ses engagements.
«J'ai tenu une promesse de ma campagne préélectorale, les autres non», a-t-il tweeté sur son réseau social préféré.
I fulfilled my campaign promise — others didn’t! pic.twitter.com/bYdaOHmPVJ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 декабря 2017 г.
Le tweet est accompagné d'une vidéo revenant sur les promesses électorales faites par Donald Trump lui-même ainsi que celles de Bill Clinton, George Bush fils et Barack Obama.
En 1995, le Congrès américain a adopté le Jerusalem Embassy Act, appelant les États-Unis à déménager l'ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, «capitale de l'État d'Israël».
La loi revêt un caractère contraignant pour le gouvernement américain, mais une clause permet aux Présidents de repousser son application pour six mois. Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont systématiquement actionné cette clause.
Dans la bande de Gaza, le Hamas a déclaré que le Président des États-Unis avait ouvert «les portes de l'enfer pour les intérêts américains dans la région». Le Hamas, groupe islamiste palestinien, a appelé jeudi à un nouveau soulèvement contre Israël (intifada).
En outre, peu après cette déclaration, des centaines de Palestiniens sont descendus dans les rues dans la bande de Gaza pour brûler des drapeaux américains et israéliens ainsi que des photos représentant Donald Trump. Des affrontements relativement mineurs ont également éclaté jeudi entre Palestiniens et militaires israéliens à Hébron, en Cisjordanie.