Moscou autorise l'importation de porcs en provenance de l'UE

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Le Service fédéral russe de surveillance vétérinaire a annoncé qu’il lèverait l’interdiction pour motifs sanitaires d’importer des porcs vicants et des productions porcines en provenance des pays de l’Union européenne. Elle avait été décrétée à cause d’une épidémie de peste porcine africaine. Les conditions de l’embargo, elles, restent en vigueur.

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La Russie élargit la liste de l’embargo alimentaire
Le Service fédéral russe de surveillance vétérinaire a annoncé qu'il lèverait l'interdiction pour motifs sanitaires d'importer des porcs vivants et des productions porcines en provenance des pays de l'Union européenne. Elle avait décrétée à cause d'une épidémie de peste porcine africaine.

L'interdiction, entrée en vigueur après que les pays européens ont introduit des sanctions contre la Russie, sur l'importation de porc et de ses produits en provenance de l'Union européenne reste d'actualité.

«Depuis aujourd'hui, nous considérons que les mesures prises pour interdire les importations de porc et de production porcine en provenance de l'UE en raison de la peste porcine africaine, sont devenues inutiles», a déclaré le service de presse du Service fédéral russe de surveillance vétérinaire et phytosanitaire.

En octobre dernier, la Russie a annoncé l'élargissement de l'embargo alimentaire et a interdit l'importation de porcs vivants de l'Union européenne, des États-Unis, du Canada et de plusieurs autres pays. Outre les porcs vivants, les restrictions imposées s'appliquent aux abats et aux graisses des animaux de ferme.

En vigueur depuis le 7 août 2014, l'embargo interdit l'importation en Russie de produits d'agriculture, de matières premières et de denrées alimentaires depuis les pays qui ont introduit des sanctions contre Moscou en lien avec la crise ukrainienne. L'embargo russe a initialement visé les produits importés des États-Unis, d'Australie, de Norvège et du Canada. Le 13 août 2015, les autorités russes ont ajouté à cette liste noire l'Albanie, le Monténégro, l'Islande et le Liechtenstein, et enfin l'Ukraine le 1er janvier 2016.

Initialement adoptées pour une période d'un an, les restrictions ont été prolongées à plusieurs reprises — jusqu'au 5 août 2016, puis jusqu'à la fin de l'année 2017. Cette fois, les sanctions ont été prolongées d'un an alors qu'il restait encore six mois jusqu'à leur expiration.

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