Les spécialistes militaires de la Marine argentine ont effectué un test d'explosion à une profondeur de 40 mètres et dont la puissance était égale à 100 kilogrammes équivalent en TNT dans la zone de disparition du sous-marin ARA San Juan, a annoncé la chaîne de télévision Todo Noticias.
Cette expérience a été réalisée pour comparer les résultats du test avec le bruit enregistré auparavant dans la zone de disparition du sous-marin.
D'après les données de l'Organisation sur le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), l'endroit choisi correspondait à l'endroit où un «phénomène unique, court et d'origine non-nucléaire, ressemblant à une explosion» avait été enregistré.
Le 15 novembre, le commandement de la Marine argentine a perdu le contact avec le sous-marin diesel-électrique ARA San Juan. Il avait quitté le port d'Ushuaia avant de mettre le cap sur Mar del Plata, à 400 kilomètres au sud de Buenos Aires.
44 personnes se trouvaient à bord du sous-marin au lieu des 37 prévues normalement. Les sept personnes «en trop» n'étaient pas des sous-mariniers. On y trouvait notamment deux plongeurs-démineurs du Groupement de plongeurs tactiques (Buzos Tacticos) des forces spéciales de la Marine argentine et la première femme d'Argentine et d'Amérique latine officier sous-marinier, Eliana Maria Krawczyk, âgée de 35 ans, connue dans son pays comme la «reine des mers».