Les tests nucléaires de Kim Jong-un ont contaminé les Nord-Coréens avec une maladie «fantôme» qui déforme les bébés et laisse les civils avec une terrible maladie des radiations, annonce le quotidien britannique Daily Mail se référant à une transfuge, Lee Jeong Hwan qui s'est réfugiée en Corée du Sud.
D'après le journal, la femme souffrait de douleurs et s'est adressée aux médecins sud-coréens, prétendant que ces malaises étaient provoqués par les radiations.
«Tant de gens en sont morts que nous avons commencé à l'appeler "la maladie fantôme". (…) Nous pensions que nous étions en train de mourir parce que nous étions pauvres et que nous mangions mal. Nous savons maintenant que c'était le rayonnement», a-t-elle affirmé.
Néanmoins, après l'avoir soigneusement examiné, les médecins n'ont pas trouvé d'indices d'une éventuelle irradiation.
Une autre transfuge, Rhee Yeong Sil a confirmé ces propos en ajoutant qu'elle habitait à quelques kilomètres d'un site d'essais nucléaires et que ses voisins avaient eu un bébé malformé.
«Nous n'avons pas pu déterminer le sexe du bébé, car il n'avait pas de parties génitales. (…) En Corée du Nord, les bébés malformés sont généralement tués. Donc les parents ont tué leur bébé», a-t-elle déploré.
Par ailleurs, le Daily Mail indique qu'environ 30 transfuges nord-coréens se sont adressés aux médecins, affirmant être victimes des radiations provoquées par les lancements de missiles, mais à l'heure actuelle leurs paroles n'ont pas été confirmées par les résultats des examens médicaux.
Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne au cours de ces derniers mois, durant lesquels Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et procédé à l'essai d'une bombe à hydrogène (bombe H).
Soucieuses de la stabilisation de la situation sur la péninsule coréenne, la Russie et la Chine avaient précédemment proposé à la Corée du Nord d'instaurer un moratoire sur les essais nucléaires et les tirs de missiles et, à la Corée du Sud et aux États-Unis, de s'abstenir d'organiser des exercices militaires dans la région. Cependant, Washington a fait la sourde oreille à cette initiative.