Selon Brendan Boyle, représentant démocrate de Pennsylvanie à la Chambre des représentants des États-Unis, ces six dernières années, «plus de 400 attaques contre des hôpitaux» où travaillaient «plus de 800 membres du personnel médical dont 190 volontaires de la défense civile syrienne» ont été menées en Syrie. Ces bunkers souterrains seraient destinés à protéger des ouvrages civils, les médecins et les «volontaires» (c'est ainsi qu'il qualifie les Casques blancs, organisation basée à Londres qui se présente comme «humanitaire»).
Le congressiste ne désigne pas de responsables pour les attaques contre des ouvrages civils, mais accuse la Russie et la Syrie de frappes sur les médecins, sans cependant ne fournir aucune preuve.
Pavel Podlesny, chef du Centre des relations russo-américaines à l'Institut des États-Unis et du Canada, estime que cette initiative pourrait être considérée comme une menace au règlement syrien.
«Je pense que ce n'est pas la dernière démarche des États-Unis. Cette réaction témoigne de l'irritation suscitée par une déclaration de Vladimir Poutine et de Donald Trump signée à Danang. Pour l'heure, il est difficile de dire si le bunker sera construit ou non. Cela dépendra du pouvoir exécutif, notamment du département d'État», a-t-il signalé dans un entretien à RT.