L'Arabie saoudite, qui dirige depuis mars 2015 une coalition anti-rebelle au Yémen, a renforcé son blocus autour de ce pays après le tir par les Houthis d'un missile balistique qui a été intercepté le 4 novembre au-dessus de l'aéroport de Riyad.
«Nous mettons en garde les forces des agresseurs contre la poursuite du blocus», a dit le chef des rebelles houthis au Yémen, Abdelmalek Al-Houthi, dans un discours retransmis par la chaîne de télévision Al-Massira, contrôlée par les rebelles.
Le blocus a été allégé la semaine dernière à la suite de fortes pressions internationales sur l'Arabie saoudite, mais l'Onu a estimé lundi que la coalition devait aller plus loin.
La guerre au Yémen oppose des forces progouvernementales, appuyées par une coalition sous commandement saoudien, aux rebelles Houthis qui se sont emparés en septembre 2014 de la capitale Sanaa et de vastes régions du pays avec l'aide des partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh.
Le conflit a fait plus de 8.500 morts et provoqué «la pire crise humanitaire de la planète», selon les Nations unies.