«Les terroristes et les groupes criminels apparentés utilisent toutes les failles disponibles pour envoyer des objets de valeur culturels à l'étranger. Par exemple, les autorités de contrôle des frontières russes ont réussi à confisquer un carrelage de la période ottomane et d'autres objets volés du territoire syrien sous contrôle de Daech. Dans le cas contraire, le patrimoine culturel de ce pays tomberait illégalement entre les mains des collectionneurs privés», a déclaré Nebenzia.
Selon l'ambassadeur russe, les artefacts sont principalement vendus par le biais de vendeurs anonymes ou via internet.
«Le contrôle de ces transactions est difficile, principalement en raison du problème de l'identification des valeurs de contrebande», a-t-il ajouté.
Le diplomate a appelé tous les pays à fournir au comité du Conseil de sécurité de l'Onu des données sur les sources d'aide financière aux groupes terroristes.
«Nous rappelons la nécessité de soumettre les individus impliqués dans le commerce de biens culturels à des sanctions», a-t-il conclu.
Plus tôt cette année, le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté la résolution 2347 sur la protection des biens culturels dans les conflits armés. La résolution recommande aux États de «prendre les mesures appropriées pour prévenir et réprimer le commerce illicite et le trafic illicite de biens culturels», de réglementer l'exportation et l'importation d'objets par la certification obligatoire selon des normes internationales.