Au cours de la première étape de l'étude, qui a été menée sur internet, les 396 participants, pour la plupart hétérosexuels dont environ 60% étaient des femmes, ont raconté leurs relations actuelles et se sont prononcés sur des photos de personnes inconnues.
Les participants devaient décrire à quel point ils leur semblaient attirants et quelles émotions ils ressentaient: affinité, passion, affection ou un sentiment que «moi et cette personne sommes faits l'un pour l'autre». On leur a aussi demandé s'ils n'en sont pas tombés amoureux au premier regard.
À la deuxième étape, les répondants ont été invités à participer à des rencontres rapides au cours desquelles ils ont passé 20 minutes ou une heure et demie avec des inconnus. Au total, au cours de l'étude, 32 participants (dont la majorité était des hommes) ont déclaré avoir ressenti le coup de foudre 49 fois.
En même temps, les scientifiques ont remarqué que plus les inconnus étaient attrayants, plus les participants étaient susceptibles de reconnaître l'émergence de sensations fortes dès les premières minutes. Cependant, dans tous les cas de coup de foudre, l'amour n'était pas réciproque.
Ainsi, des chercheurs ont conclu que le soi-disant amour au premier regard n'était qu'une forte attraction sexuelle qui se produisait soit au moment de la première rencontre, soit au moment où une personne s'en souvenait.
Il est également noté que les participants à l'étude, qui étaient en relation au moment de sa réalisation et qui avaient déclaré être tombés amoureux de leurs partenaires au premier regard, avaient qualifié leurs relations de plus passionnées à la différence de ceux qui n'avaient pas eu de coup de foudre.