«Nous poursuivons les travaux de reconstruction des quartiers et des réseaux de communication démolis afin de fournir aux citoyens au moins le strict nécessaire pendant cette période pénible», explique à Sputnik Hussein Arnous, ministre des Travaux publics et de l’Habitat, ajoutant que les terroristes s’étaient fixés pour objectif de détruire les infrastructures, forçant ainsi les Syriens à quitter leur pays.
Pour l’instant, l’objectif des autorités est d’aider les déplacés à retrouver leurs demeures si ces dernières n’ont pas été complètement démolies. Des camps provisoires ont été installés pour accueillir ceux dont les maisons sont en cours de réparation. En outre, il est prévu de démolir les quartiers qui ne pourront être reconstruits, explique le ministre. Peu importe que ce soit la maison d’un déplacé ou d’une famille ayant quitté le sol syrien: «Chacun a le droit à un habitat digne. C’est l’un des points clé des projets de reconstruction», souligne-t-il.
Les investissements des alliés sont les bienvenus
Les autorités ignorent toujours le montant que leur coûtera la reconstruction, l’état des infrastructures variant d’une localité à l’autre, souligne le responsable.
«L’État dispose de ses propres ressources qui couvriront une grande partie des dépenses. En outre, nous avons des amis qui vont participer au processus de reconstruction aussi bien par leur participation directe que par leurs investissements», relate M.Arnous.
«Ceux qui nous ont aidés à lutter contre le terrorisme participeront à la reconstruction avec nous. […] La Russie y jouera le rôle clé, ce même rôle qu’elle a joué pendant la guerre. Les compagnies russes, chinoises et iraniennes auront la priorité», dit le ministre.
Anticipant la fin de la guerre, il s’est en outre adressé aux Syriens de l’étranger: «La Syrie a besoin de vous. Il faut rentrer le plus vite possible et c’est précisément pour cela que nous travaillons jour et nuit».