L'organisation écologique internationale Greenpeace a annoncé sur sa page Facebook que ses militants avaient pénétré dans la centrale nucléaire de Cruas, dans le département de l'Ardèche.
Certains militants se sont suspendus à un bâtiment abritant une piscine de combustible usagé, tandis que les autres ont laissé des empreintes de mains à la peinture afin de démontrer l'accessibilité du site nucléaire.
La société EDF, qui exploite les centrales nucléaires en France, a confirmé cette intrusion. Selon ses données, les militants ont été immédiatement arrêtés par le service de sécurité, qui les a remis aux gendarmes.
«Cette intrusion n'a eu aucun impact sur la sûreté des installations», lit-on dans le communiqué d'EDF qui a également condamné «les actions violentes d'un mouvement multipliant les illégalités».
C'est la deuxième action de ce genre organisée par les activistes écologistes français depuis les deux derniers mois. En octobre, les militants de Greenpeace s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) d'où ils avaient tiré un feu d'artifice.
Auparavant, Greenpeace avait publié un rapport dans lequel l'organisation avertissait de la menace d'une attaque contre les centrales nucléaires en France et en Belgique. Les experts s'inquiètent, en particulier, pour la sûreté des piscines de combustible usagé car une attaque sur une telle installation pourrait causer un accident nucléaire.