Le 6e congrès du Parti communiste vietnamien a mis le cap sur le «renouveau» et les réformes lancées en 1987. Et le résultat est au rendez-vous, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
La pays peut se targuer d'une croissance industrielle de 6-7% par an, les investissements affluent, le PIB par habitant est passé de 500 à 3.100 dollars, et la population a pratiquement doublé en trente ans pour atteindre bientôt 100 millions d'habitants.
Actuellement, les États-Unis restent le plus grand marché d'exportations du Vietnam. La croissance annuelle des échanges est de 20%. Ces échanges s'élèvent à 60 milliards de dollars avec un déficit de 32 milliards de dollars pour les USA. Selon les statistiques reprises par la presse vietnamienne, les Américains réalisent sur le territoire vietnamien 815 projets d'investissement pour un montant supérieur à 10 milliards de dollars. Les Vietnamiens ont investi plus de 570 millions de dollars dans 150 projets sur le territoire américain.
A l'issue de la visite du président chinois Xi Jinping à Hanoï, où il s'est rendu de Da Nang après Donald Trump, ont été signés des dizaines de contrats pour des milliards de dollars.
On assiste donc à un affrontement entre les USA et la Chine pour le Vietnam. Avec l'arrivée du nouveau président américain, la Maison blanche n'a pas renoncé aux projets de revenir en Indochine et un rôle d'allié est imparti à Hanoï dans la confrontation avec la Chine. On voit ainsi apparaître un nouveau triangle sur cet axe stratégique de la politique mondiale. Entre deux pôles — comme entre deux feux —, le Vietnam maintient l'équilibre et en tire volontiers profit en obtenant des revenus stables de part et d'autre.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.