Selon Ahmed Khan, les écoles et universités, aussi bien publiques que privées, seront fermées lundi et mardi du fait des manifestations qui ont paralysé les plus grandes villes du pays.
«Si la situation ne s'améliore pas, les établissements d'enseignement resteront fermés», a-t-il indiqué.
Ce qui a dégénéré en manifestations et crise politique avait débuté comme un sit-in d'activistes religieux à Islamabad. Des meetings spontanés pour les soutenir ont eu lieu dans les principales villes du pays, y compris Lahore, Karachi et Quetta. Les heurts entre manifestants et policiers ont fait 4 morts et environ 250 blessés de part et d'autre.
Les manifestants réclament la démission du ministre pakistanais de la Justice, Zahid Hamid, qu'ils accusent de blasphème.