La principale difficulté de la construction de cette neuromobile réside, avant tout, dans la nécessité de concevoir un système de captation et d'enregistrement des signaux lancés par le cerveau du conducteur, a déclaré à Sputnik Vassili Mironov.
«Il s'agit d'une tâche à la fois scientifique et technique extrêmement compliquée à résoudre en deux étapes, dont la première consiste à effectuer le suivi de la situation sur la route, et la seconde à suivre l'état du pilote», a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
Et de préciser que la totalité des données sur l'état d'un individu serait traitée grâce à des algorithmes spéciaux qui permettraient de détecter les commandes mentales du conducteur.
«Il faut évidemment tenir compte de différents risques liés notamment à l'environnement, qu'il s'agisse, entre autres, d'éventuels accidents provoqués par d'autres conducteurs ou du fonctionnement du système des commandes», a poursuivi le responsable.
D'après les concepteurs de la neuromobile, ce modèle pourrait faire son entrée sur le marché russe d'ici trois ans.
«Nous espérons qu'en cas de réussite sur le marché russe, notre neuromobile pourra à terme être exportée, mais il est encore trop tôt pour en parler à ce stade», a conclu l'interlocuteur de Sputnik.
Selon les spécialistes, cette automobile, destinée à servir, en premier lieu, à des personnes à mobilité réduite, sera particulière sur le plan technique, mais aussi économique.