«Nous sommes présents en Irak et en Syrie à l'invitation des gouvernements de ces pays pour lutter contre le terrorisme (…). L'Iran ne cherche pas à dominer (…) la région», a affirmé M. Rohani dans un entretien téléphonique avec son homologue français, dont le contenu a été rendu public par un communiqué de la présidence iranienne.
«Notre objectif est d'œuvrer pour la paix et la sécurité et d'éviter le démembrement des pays de la région», a assuré le président iranien. «Après Daech, il faut aussi lutter contre les autres groupes terroristes», a-t-il ajouté.
«La France, en préservant son indépendance d'esprit et la place qu'elle a dans la région, peut avoir un rôle constructif en faisant preuve de réalisme et d'impartialité», a ajouté M. Rohani alors que Paris tente de se poser en médiateur des crises et conflits qui secouent le Moyen-Orient.
Le 16 novembre, la veille des déclarations faites par Emmanuel Macron, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en visite à Riyad avait critiqué ce qu'il avait qualifié de "tentations hégémoniques" de Téhéran au Moyen-Orient.