Peu après, l'Algérie a fait savoir par son ministère de la Défense qu'elle s'était préparée à ce lancement en déployant à sa frontière ouest avec le Maroc du matériel électronique ultra sophistiqué russe de surveillance et de brouillage. L'Espagne aussi a fait part de ses inquiétudes concernant ce satellite qui, à ses yeux pourrait amoindrir ses capacités de dissuasion.
Quelques jours auront suffi à la Corée du Nord, allié de vieille date de l'Algérie, pour lui proposer son soutien.
Le 17 novembre dernier, l'ambassadeur de Corée du Nord en Algérie, Choi Hyuk Chul, est monté au créneau dans une interview donnée au journal algérien El Ikhbaria. Il y faisait, état d'une proposition du gouvernement de son pays faite à l'Algérie pour l'aider à lancer son propre satellite.
«Nous serons très heureux de transférer nos compétences dans le domaine de l'espace à l'Algérie, et nous sommes prêts à accompagner l'Algérie pour lancer son propre satellite avec des mains algériennes et depuis l'Algérie, pas de l'Inde ou de la Chine», a déclaré l'ambassadeur.
Et d'ajouter que « l'embargo qui a été imposé à notre pays par les États-Unis et ses alliés a contribué au renforcement de nos capacités technologiques, pas uniquement dans le domaine militaire, et ce en ne comptant que sur nous-mêmes. Maintenant, nous disposons de hautes technologies dans des domaines comme l'agriculture, la fabrication des tracteurs, les techniques spatiales et l'énergie.»