Le Chili, l’Uruguay, le Pérou, le Brésil, les États-Unis et le Royaume-Uni se sont joints à l’opération de recherche destinée à retrouver le sous-marin ARA San Juan qui a disparu mercredi dernier dans l’Atlantique avec 44 personnes à bord.
La Marine des États-Unis a envoyé son avion P-8A Poseidon. L’avion de la NASA P-3 Orion, destiné à l’étude de l’Arctique, a été dérouté de sa mission scientifique pour participer à l’opération.
Les marins argentins ont inspecté 80% de la superficie de la zone où le bâtiment devrait se trouver, sans aucun résultat.
L'opération de recherche se déroule actuellement dans des conditions météorologiques très défavorables, avec des vagues de cinq à six mètres, d’après le porte-parole de la Marine argentine Enrique Balbi.
Les causes de la disparition du sous-marin restent inconnues. Selon M.Balbi, les enquêteurs étudient plusieurs hypothèses dont une panne du système énergétique et des moyens de communication de l’ARA San Juan.
Le Président argentin Mauricio Macri a promis d’«engager toutes les ressources nationales et internationales pour retrouver le sous-marin».
Estamos comprometidos a utilizar todos los recursos nacionales e internacionales que sean necesarios para hallar al submarino ARA San Juan lo antes posible.
— Mauricio Macri (@mauriciomacri) 18 ноября 2017 г.
L’ARA San Juan a quitté le port d’Ushuaia, dans le sud du pays, pour rentrer à la base navale de Mar del Plata, son port d’attache.
Selon la Marine argentine, le sous-marin, qui aurait dû arriver à Mar del Plata le 19 novembre, a des réserves de vivres et d'oxygène pour tenir une quinzaine de jours.
Construit en Allemagne, le sous-marin ARA San Juan fait partie de la Marine argentine depuis 1985. Ce submersible de la classe TR 1700 est long de 66 mètres et sa vitesse maximale est de 25 nœuds.