Un an de présidence déjà écoulé? Il ne reste effectivement pour Donald Trump que trois années de mandat à la Maison-Blanche. Si le fantasque milliardaire fait très souvent la Une des médias américains et européens pour ses prises de position et scandales, et qui lui prédisent à tout moment la destitution, il conserve mathématiquement plus de chances de terminer ces trois années. Mais que peut-on d'ores et déjà, retenir de cette première année pour le 45e président des États-Unis?
La politique de Donald Trump marque «une rupture absolument incroyable dans la vie politique américaine» selon Olivier Piton, avocat en droit public et président de la Commission des lois à l'Assemblée des Français de l'étranger et auteur de La Nouvelle Révolution Américaine chez Plon. Ainsi son avènement au pouvoir «met fin au consensus qui existait entre les Démocrates et les Républicains qui existait grosso modo depuis la fin de la 2e Guerre Mondiale». Il constate en fait: «on est en train de passer à une Amérique qui se recentre sur elle-même, on est en train de passer à une Amérique qui est devenue plus protectionniste, plus nationaliste, davantage intéressée par le moyen de réindustrialiser son économie plutôt que de la financiariser».
Pour Gérald Olivier, journaliste et rédacteur en chef du blog « France-Amérique », «l'élection de Donald Trump est venue en réaction à l'élection de Barack Obama». Il prolonge sa réflexion: « le domaine où les choses ont le moins changé, c'est celui des relations internationales. Certes, il y a une renégociation d'un certain nombre d'accords, certes il a quitté l'accord sur le climat de Paris mais il n'y a pas de la part de Donald Trump […] de retour sur le libéralisme ou sur le libre-échangisme».
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