Dans le cadre de la subvention présidentielle pour le soutien aux jeunes chercheurs russes candidats en sciences à la chaire de la physique théorique et expérimentale des réacteurs nucléaires, le MEPhI mène un projet visant à augmenter la fiabilité des réacteurs nucléaires.
"Il est proposé d'entourer la zone active du réacteur d'un réflecteur constitué d'un isotope stable de plomb-208", a noté le directeur du projet Evgueni Koulikov.
"Finalement, pratiquement tous les neutrons reviendront du réflecteur dans la zone active avec un retard significatif. Cela signifie un ralentissement de la réaction en chaîne de scission. Autrement dit, les processus de transition, y compris accidentels, évolueront plus lentement. Cela améliore les capacités de contrôle du réacteur et augmente donc sa fiabilité réacteur", explique Evgueni Koulikov.
Selon les participants au projet, l'utilisation concrète des résultats de leur travail permettra non seulement d'améliorer la fiabilité des futurs réacteurs nucléaires à neutrons rapides, mais également de diminuer leur coût.
Les réacteurs à neutrons rapides, estime-t-on, comportent de grands avantages pour le développement de l'énergie nucléaire du futur. Ainsi, il sera possible de clore le cycle combustible nucléaire, grâce à quoi la base combustible de l'énergie nucléaire sera significativement agrandie grâce à une plus grande reproduction du combustible nucléaire. Apparaîtra également la possibilité de réduire les déchets radioactifs en "brûlant" les radionucléides dangereux. Les experts indiquent que la Russie occupe la première place mondiale en matière de technologies de construction de réacteurs à neutrons rapides.