D'après les spécialistes, la difficulté principale de la construction de ce neuromobile réside, avant tout, dans la nécessité de concevoir un système de captation et d'enregistrement des signaux lancés par le cerveau.
«La totalité de données sur l'état d'un individu, obtenu grâce à ce système, sera traitée grâce à algorithmes spéciaux qui nous permettront de détecter les commandes mentales du conducteur. Autrement dit, une nouvelle façon de conduire, à laquelle la personne a pensé, sera choisie», a-t-on expliqué dans l'université.
Cette automobile, destinée à servir, en premier lieu, à des personnes à mobilité réduite, sera particulière techniquement, mais aussi économiquement. Son prix est évalué à un prix raisonnable, coûtant 50% de moins qu'à l'étranger.
«La mise en service de ce moyen de transport améliora considérablement la qualité de vie des individus aux capacités réduites», estime le directeur du projet de l'université d'État Lobatchévsky de Nijni Novgorod, Viktor Kazantsev.
D'après les concepteurs de la neuromobile, ce modèle pourrait faire son entrée sur le marché russe d'ici trois ans. Il a déjà été annoncé que pour piloter cette voiture, il faudra avoir le permis B comme pour les autos ordinaires.