«La coalition n'effectue pas de frappes aériennes en Irak et en Syrie à la demande du régime syrien et de la Fédération de Russie. Si nous recevons des données ou des informations d'un tiers que les terroristes de Daech se trouvent dans notre zone de responsabilité, nous pouvons mener notre propre enquête pour confirmer la véracité de ces données », a déclaré un porte-parole du Pentagone.
Selon lui, si une telle information est confirmée, l'armée commence à planifier des frappes aériennes «indépendamment des parties extérieures».
Le ministère russe de la Défense a déclaré mardi que le commandement des troupes russes en Syrie avait proposé à deux reprises à la coalition dirigée par les États-Unis une action commune visant à détruire des colonnes terroristes de Daech sur la rive gauche de l'Euphrate.
La Défense russe a également souligné que les États-Unis avaient refusé de bombarder les terroristes qui fuyaient la ville syrienne d'Abou Kamal sous prétexte qu'ils étaient protégés par les Conventions de Genève. En même temps, la partie américaine n'a pas su expliquer pourquoi ces combattants, lourdement armés, se regroupaient dans une zone de responsabilité de la coalition dans le but de réaliser de nouvelles attaques contre les troupes syriennes dans la région d'Abou Kamal.