Le chef du Pentagone, James Mattis, estime que c'est l'Onu qui a autorisé les États-Unis à entrer sur le territoire syrien, en adoptant des résolutions contre Daech.
«L'Onu a déclaré qu'en principe, nous pouvions poursuivre Daech. Alors, nous y sommes allés pour les détruire», a déclaré James Mattis.
«Mais cela ne signifie pas que nous partirons aussi simplement. Ensuite, Daech 2.0 surgira et nous ferons semblant d'être surpris. Nous avons donc besoin d'efforts à Genève sous l'égide de l'Onu pour progresser», a ajouté le chef du Pentagone.
Les autorités syriennes insistent sur le fait que la présence américaine en Syrie est illégale, puisqu'elle est réalisée sans le consentement des autorités du pays, à la différence de la Russie, qui frappe Daech à l'invitation de Damas.
En outre, l'administration américaine doit demander la permission du Congrès afin de mener des opérations militaires à l'étranger. En réalité, cette règle est constamment violée. Ainsi, pour combattre les terroristes en Irak, en Syrie, au Yémen et en Libye, l'administration utilise la permission du congrès émise pour combattre Al-Qaïda en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001.