Les autorités ukrainiennes, qui ne peuvent toujours pas accepter le fait que la Crimée fait partie de la Russie, ont été indignées par une carte qui accompagnait un article du New York Times consacré à la construction du pont de la Crimée. La carte en question représente la péninsule de la même couleur que la Russie avec l'inscription «territoire contesté».
En dépit des protestations du ministère ukrainien des Affaires étrangères, le New York Times a refusé de changer la couleur de la péninsule en expliquant que toutes les cartes avec des territoires contestés étaient faites selon le même principe.
«La même méthode pour représenter des territoires contestés est utilisée par le quotidien dans toutes les cartes. Par exemple, pour les hauteurs du Golan [contestées par Israël et la Syrie, ndlr] ou pour le Cachemire [contesté par l'Inde et le Pakistan, ndlr]. La carte ne sera pas modifiée», a indiqué le co-auteur de l'article Ivan Nechepurenko au quotidien russe RBK.
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du Président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev et ses partenaires occidentaux, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur de la réunification avec la Russie.