Le journal britannique The Sun a signalé que des experts, qui auparavant travaillaient pour le gouvernement des États-Unis, avaient réussi à intercepter les communications d'un avion de ligne, en étant à seulement quelques dizaines de mètres de la piste de l'aéroport international d'Atlantic City, dans le New Jersey. Le piratage a eu lieu en 2016 mais l'expert en cybersécurité de la Sécurité intérieure des États-Unis Robert Hickey n'en a évoqué les détails que récemment.
Cet informaticien a mis cette affaire sous les projecteurs lors du congrès de cybersécurité CyberSat. Selon lui, il a fallu deux jours seulement pour percer complètement le cryptage des communications de l'appareil avec la tour de contrôle. La méthode de pénétration consistait à utiliser les fréquences de communication habituelles utilisées entre l'avion et la tour de contrôle.
M.Hickey a mis l'accent sur le fait qu'il était possible de parvenir à prendre le contrôle de l'avion en utilisant un simple ordinateur portable ou d'autres appareils faciles à transporter dans les bagages à main. Toujours selon lui, les scanners de fréquence et les systèmes de détection des vulnérabilités de l'avionique sont utilisés depuis longtemps par le département américain de la Sécurité intérieure et la Federal Aviation Administration (FAA) pour identifier les vulnérabilités informatiques des avions de ligne.