Ankara a proposé à Moscou un plan d'action commun à la frontière turco-syrienne et notamment dans la ville syrienne d'Afrine, située dans le gouvernorat syrien d'Alep et contrôlée par les Kurdes.
D'après le dirigeant turc, Ankara ne peut pas «ignorer la menace émanant d'Afrine» et est déterminé à agir.
«Nous avons négocié avec la Russie sur d'éventuelles actions à mener là-bas. Leur vision positive de nos projets nous offre de nouvelles possibilités», a-t-il fait remarquer.
Et de poursuivre:
«Nous avons sécurisé notre frontière [à Idlib, ndlr], et Afrine est également une zone frontalière avec notre territoire», a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'une conférence de presse.
Le contingent militaire turc sera initialement déployé à la frontière entre la province d'Idlib et le «canton» d'Afrine contrôlé par des miliciens kurdes considérés par Ankara comme appartenant à une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan interdit par les autorités turques.