«Je ne suis pas un grand expert dans le domaine du sport, mais je n’ai aucun doute sur le fait que cette histoire n’est pas exempte d’arrière-pensées politiques. Il est clair que les Américains – pas tous, mais ceux qui ont fomenté cette histoire autour de la Russie –, continueront à faire mousser ce thème. Ils ne se calmeront pas si facilement et vont exercer des pressions sur tous les fronts, y compris dans le domaine du sport. La fin de la politisation de ce sujet n’est peut-être pas pour demain», a-t-il indiqué, cité par les médias russes.
Et de rappeler que le Président russe avait mis en exergue à plusieurs reprises le fait qu’il ne fallait pas politiser le sport.
En exprimant son point de vue personnel, non celui d’un homme politique, mais celui d’un citoyen, il a rappelé qu’à l’époque l’URSS était prudente quant à la sortie sur différentes scènes internationales, réalisant que l’attitude à son égard serait non sans parti pris.
«Ils n’ouvrent leurs portes qu’à ceux qui sont prêts à jouer selon leurs règles. […] Nous devons comprendre que si nous sommes entrés dans ce monde, il est imparfait et peut être hostile à notre égard», a-t-il encore expliqué, avant de souligner que la faute principale commise par la Russie était d’accorder une confiance excessive, notamment dans le domaine du sport.
La décision finale quant à la participation des sportifs russes aux Jeux de Pyeongchang doit être prise par la Commission exécutive du CIO début décembre.
Auparavant, le Président russe Vladimir Poutine, commentant les accusations à l'égard des athlètes russes, avait déclaré que cette affaire pouvait être liée à l'élection présidentielle russe de 2018.