Comme en témoigne Majid, le séisme s'est produit à son retour du travail.
«Je me suis assis sur le canapé et d'un seul coup il a commencé à bouger. J'ai cru me tromper, mais j'ai vu le lustre balancer. Je me suis levé en sursaut et en quittant la pièce j'ai entendu les voisins — ils quittaient leur maison. J'ai donc pris ma fille de cinq ans dans mes bras et nous avons descendus les escaliers. Le séisme était tellement puissant que c'était difficile de descendre les marches», se souvient-il.
L'étudiant Shabnam est originaire de Sarpol-e Zahab. En apprenant la nouvelle, il a tout de suite essayé de contacter ses parents.
«Après plusieurs tentatives, j'ai réussi à prendre contact et à parler à mes proches. Heureusement, au moment du tremblement de terre, ils n'étaient pas à la maison. Ils ont dit avoir vu de leurs propres yeux deux maisons s'écrouler», relate-t-il.
Mohammed, lui aussi étudiant, n'a toujours pas réussi à entrer en contact avec un de ses amis et craint que ce dernier ne soit enseveli sous les décombres. Lui, le séisme l'a surpris en plein cours.