Des témoins du séisme en Iran: «Nous avons vu des maisons s'écrouler»

© AP Photo / Pouria Pakizeh/ISNAIn this photo provided by the Iranian Students News Agency, ISNA, a rescue worker searches debris for survivors with his sniffing dog after an earthquake at the city of Sarpol-e-Zahab in western Iran, Monday, Nov. 13, 2017
In this photo provided by the Iranian Students News Agency, ISNA, a rescue worker searches debris for survivors with his sniffing dog after an earthquake at the city of Sarpol-e-Zahab in western Iran, Monday, Nov. 13, 2017 - Sputnik Afrique
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Le séisme dévastateur de magnitude 7,2 qui s'est produit dimanche à la frontière entre l'Iran et l'Irak a emporté la vie de 445 personnes dans la République islamique, quelque 7.100 autres étant blessés. Des témoins de cette catastrophe se sont livrés à Sputnik.

Séisme en Irak et en Iran - Sputnik Afrique
Bilan révisé du séisme en Iran: 445 morts, plus de 7.000 blessés
​La province de Kermanshah, dans l'ouest de l'Iran, est la zone la plus touchée par le puissant séisme meurtrier du dimanche 12 novembre. C'est justement là, à 32km de la ville de Sarpol-e Zahab, que se trouvait l'épicentre du séisme. En raison de ce drame, trois jours du deuil ont été proclamés dans cette province iranienne, dont les autorités ont déployé des hôpitaux mobiles pour venir en aide aux blessés ou aux personnes restées sans abri. Ces dernières ont vu leurs maisons s'écrouler sous leurs yeux.

Comme en témoigne Majid, le séisme s'est produit à son retour du travail.

«Je me suis assis sur le canapé et d'un seul coup il a commencé à bouger. J'ai cru me tromper, mais j'ai vu le lustre balancer. Je me suis levé en sursaut et en quittant la pièce j'ai entendu les voisins — ils quittaient leur maison. J'ai donc pris ma fille de cinq ans dans mes bras et nous avons descendus les escaliers. Le séisme était tellement puissant que c'était difficile de descendre les marches», se souvient-il.

​L'étudiant Shabnam est originaire de Sarpol-e Zahab. En apprenant la nouvelle, il a tout de suite essayé de contacter ses parents.

«Après plusieurs tentatives, j'ai réussi à prendre contact et à parler à mes proches. Heureusement, au moment du tremblement de terre, ils n'étaient pas à la maison. Ils ont dit avoir vu de leurs propres yeux deux maisons s'écrouler», relate-t-il.

Mohammed, lui aussi étudiant, n'a toujours pas réussi à entrer en contact avec un de ses amis et craint que ce dernier ne soit enseveli sous les décombres. Lui, le séisme l'a surpris en plein cours.

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