Plus de 20 djihadistes de Daech ont déposé les armes à Alep

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Suite à l'avancée rapide de l'armée syrienne, plusieurs djihadistes déposent leurs armes, espérant se faire établir les papiers en règle, se rendre légaux et revenir chez eux.

Plus de 20 djihadistes de Daech se sont rendus aux autorités syriennes dans le nord de la province d'Alep, a annoncé aux journalistes un représentant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie Alexandre Potianikhine.

«Nous nous trouvons près d'un poste de contrôle de la localité Takha, où on avait organisé le retrait de 25 terroristes, membres d'unités armées illicites, afin de les examiner cas par cas et de les amnistier», a indiqué le représentant.

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Des djihadistes prisonniers à Alep expliquent ce qui les retenait parmi les terroristes

Les anciens djihadistes étaient encadrés d'un convoi de militaires syriens et de police militaire. L'offensive rapide de l'armée gouvernementale, soutenue par les Troupes aérospatiales russes, a provoqué une panique et la débandade générale des djihadistes.

«Leurs familles sont restées là d'où ils sont venus. Ils se sont présentés pour se faire faire des papiers en règle, pour se rendre légaux et revenir chez eux», a expliqué un policier militaire syrien.

Les terroristes qui se sont rendus aux autorités nient leur appartenance aux groupes illicites armés. Un terroriste nommé Abdullatif a raconté aux journalistes qu'avant la guerre il avait travaillé dans une entreprise d'État.

«Lorsque les djihadistes de Daech sont arrivés, j'ai fui à Deir ez-Zor. Mais les djihadistes étaient déjà présents là aussi. À présent, du moment qu'ils ont été chassés, je veux rentrer et toucher un salaire», a dit le transfuge.

Le pharmacien Afanjad, qui fournissait des médicaments aux djihadistes, a déclaré que lui aussi espérait obtenir la clémence des autorités syriennes.

«Les djihadistes de Daech visitaient ma pharmacie, pour acheter dans les premiers temps des médicaments contenant de la drogue. Plus tard, ils les prenaient simplement, sans rien payer. Finalement, ils m'obligeaient à fabriquer des drogues à partir de matières apportées par les habitants locaux», a raconté le pharmacien.

Les anciens djihadistes ont été passés par le poste de contrôle et fouillés. Ensuite, les policiers les ont mis dans un bus pour les acheminer à Alep où des agents de services spéciaux écouteront leurs explications.

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